Deuxième plan national pour la science ouverte

Institutionnel

Le deuxième plan national pour la science ouverte a été publié. Il contient 12 mesures réparties selon quatre axes :

  • généraliser l'accès ouvert aux publications ;
  • structurer, partager et ouvrir les données de la recherche ;
  • ouvrir et promouvoir les codes sources produits par la recherche ;
  • transformer les pratiques pour faire de la science ouverte le principe par défaut.

Premier axe : généraliser l'accès ouvert aux publications

  1. Généraliser l’obligation de publication en accès ouvert des articles et livres issus de recherches financées par appel à projets sur fonds publics.
  2. Soutenir des modèles économiques d’édition en accès ouvert sans frais de publication pour les auteurs (modèle « diamant »).
  3. Favoriser le multilinguisme et la circulation des savoirs scientifiques par la traduction des publications des chercheurs français.

 

Deuxième axe : structurer, partager et ouvrir les données de la recherche

  1. Mettre en œuvre l’obligation de diffusion des données de recherche financées sur fonds publics.
  2. Créer Recherche Data Gouv, la plateforme nationale fédérée des données de la recherche.
  3. Promouvoir l’adoption d’une politique de données sur l’ensemble du cycle des données de la recherche, pour les rendre faciles à trouver, accessibles, interopérables et réutilisables (FAIR).

Troisième axe : ouvrir et promouvoir les codes sources produits par la recherche

  1. Valoriser et soutenir la diffusion sous licence libre des codes sources issus de recherches financées sur fonds publics
  2. Mettre en valeur la production des codes sources de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation
  3. Définir et promouvoir une politique en matière de logiciels libres

Quatrième axe : transformer les pratiques pour faire de la science ouverte le principe par défaut

  1. Développer et valoriser les compétences de la science ouverte tout au long du parcours des étudiants et des personnels de la recherche
  2. Valoriser la science ouverte et la diversité des productions scientifiques dans l’évaluation des chercheurs et enseignants-chercheurs, des projets et des établissements de recherche
  3. Tripler le budget de la science ouverte en s’appuyant sur le Fonds national pour la science ouverte et le Programme d’investissements d’avenir.

Ces mesures sont l’occasion de rappeler que les préimprimés peuvent être déposés sur Hal qui peut aussi accueillir les textes publiés six mois après publication et que le Centre Mersenne, avec le soutien de l’Insmi et d’UGA, accueille les journaux mathématiques, tous suivant le modèle de la publication diamant (pas de frais pour publier, pas de frais pour lire).