Note d’information du MESRI sur l’insertion et les conditions d’emploi

Institutionnel

La sous-direction des systèmes d'information et des études statistiques du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation publie une note d’information sur l’insertion et les conditions d’emploi.

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Les chiffres donnés ici pourront être comparés avec ceux de la précédente enquête.

En mathématiques

Trois ans après obtention de leur diplôme, parmi les titulaires d’un doctorat en mathématiques obtenu en 2016 :

  • 95,9% ont un emploi (96,5% pour les hommes et 94,3% pour les femmes) ;

  • 68,7% ont un emploi stable (67,6% pour les hommes et 72% pour les femmes).

Trois ans après obtention de leur diplôme, parmi les docteures et docteurs en mathématiques ayant un emploi,

  • 98,5% occupent un emploi de cadre (98,3% pour les hommes et 99% pour les femmes) ; 

  • 97,5% occupent un emploi à temps plein (98,2% pour les hommes et 95,6% pour les femmes) ; 

  • 51,2% occupent un emploi dans le secteur académique (51,4% pour les hommes et 50,6% pour les femmes) .

La proportion de docteures et docteurs

  • enseignant et/ou faisant de la recherche dans un établissement d’enseignement supérieur ou privé est de 54,6 %

  • travaillant en recherche et développement dans le privé est de 24 %.

La durée moyenne de chômage après obtention de la thèse est de 3 mois. Le salaire mensuel net médian des titulaires d’un doctorat en mathématiques obtenu en 2016, travaillant en France à temps plein après 3 ans est de 2720€.

Comparaison avec les autres disciplines

Parmi l’ensemble des titulaires d’un doctorat obtenu en 2016, ce sont les docteures et docteurs en sciences et technologie de l’information et de la communication qui ont le plus fort taux d’emploi à trois ans (96,6%). Pour l’ensemble des sciences et de leurs interactions, le taux d’emploi à trois ans est de 94,2% ; il est de 92,8% pour l’ensemble des disciplines avec un minimum de 84,4% (sciences sociales, sociologie, démographie).

Le taux d’emploi stable à trois ans est de 69,7% pour les sciences et leurs interactions, de 66,5% pour l’ensemble des disciplines avec un maximum de 77,9% (sciences et TIC) et un minimum de 43,8% (sciences de la terre et de l’univers, espace).

Le taux d’emploi cadre à trois ans est de 97,9% pour les sciences et leurs interactions, de 95,8% pour l’ensemble des disciplines avec un maximum de 98,6% (sciences pour l’ingénieur) et un minimum de 88,8% (philosophie et arts).

Le taux d’emploi à temps plein à trois ans est de 97,4% pour les sciences et leurs interactions, de 94,5% pour l’ensemble des disciplines avec un maximum de 98,7% (sciences et TIC) et un minimum de 81,7% (philosophie et arts).

Parmi l’ensemble des titulaires d’un doctorat obtenu en 2016, ce sont les docteures et docteurs en science de la terre et de l’univers, espace, qui ont le plus fort taux d’emploi académique à trois ans (65%) : pour l’ensemble des sciences et de leurs interactions, le taux d’emploi académique à trois ans est de 41,1% ; il est de 47% pour l’ensemble des disciplines avec un minimum de 32,5% (sciences pour l’ingénieur).

La durée moyenne de chômage après obtention d’une thèse dans une discipline relevant de sciences et leurs interactions est de 5,1 mois. Elle est de 5,5 mois pour l’ensemble des disciplines.

Le salaire médian trois ans après obtention d’une thèse dans une discipline relevant de sciences et leurs interactions est de 2575€. Il est de 2450 euros pour l’ensemble des disciplines. C’est en mathématiques qu’il est le plus élevé.